Passionnée par les animaux depuis mon enfance, j’ai toujours espéré faire de cette passion un métier. Après un stage d’orientation chez un vétérinaire, je me suis rapidement rendue compte que je rêvais d’une profession où le contact manuel avec l’animal serait plus au centre de ma pratique. C’est pourquoi je me suis orientée vers l’ostéopathie animale.
J’ai commencé mon cursus en étudiant durant 5 années au COP (Collège Ostéopathique de Provence) afin d’obtenir un Diplôme d’Ostéopathe reconnu par l’état (D.O). J’ai poursuivi ma formation au métier d’ostéopathe animalier en obtenant le diplôme de l’IFOREC (Institut de Formation en Ostéopathie et Réadaptation Equine et Canine) qui a pleinement complété ma formation initiale.
Le corps constitue une unité fonctionnelle indissociable.
Le corps et toutes ses structures sont en perpétuel mouvement : des mouvements que l’on peut facilement observer pour certaines structures comme les os, les muscles et les articulations et des mouvements non visibles à l’œil nu, par exemple, le mouvement d’un organe à l’intérieur du thorax (lors de la respiration) ou encore le mouvement du tube digestif qui digère le bol alimentaire.
Lorsqu'une structure du corps est perturbée dans sa mobilité, cela retentit sur la mobilité de structures situées à distance par le biais de liens tissulaires.
Ces pertes de mobilité que l’on nomme dysfonctions ostéopathiques, gênent la bonne circulation du sang, de la lymphe et des influx nerveux compromettant ainsi le bon fonctionnement de ces structures.
L’ostéopathe, grâce à la finesse et à la qualité de sa palpation, s’emploie à trouver les zones du corps où la mobilité fait défaut (blocage articulaire, contracture musculaire, tension viscérale, etc.).
Il pourra ensuite choisir parmi différentes techniques manuelles celles qui sont le plus adaptées au patient et à son confort dans le but de rétablir la mobilité physiologique des structures en question.
En définitive, que ce soit pour le diagnostic ou pour le traitement, les mains de l’ostéopathe sont son unique outil d’analyse et de soin.
Une séance d’ostéopathie (que ce soit pour les animaux ou pour les autres !) se déroule toujours selon le même protocole.
La séance commence par l’anamnèse (questionnement) qui va aider le praticien à en savoir plus sur votre animal (âge, activité, antécédents médicaux, traumatiques et chirurgicaux, alimentation, etc.).
L’ostéopathe passe ensuite à l’observation de votre animal en statique puis en mouvement afin d’évaluer sa locomotion.
S’en suit la palpation et le testing ostéopathique, étape cruciale, pendant laquelle le praticien va rechercher les dysfonctions ostéopathiques de votre animal.
Enfin, la dernière étape est le traitement : l’ostéopathe choisi dans son panel de techniques, celles qui sont le mieux adaptées pour traiter votre animal (techniques structurelle, musculaire, viscérale, fasciale, etc.).
A la fin de la séance, votre praticien vous fera un débriefing afin de vous expliquer le travail qu’il a effectué et il vous donnera des conseils spécifiques adaptés à votre animal afin de prolonger les effets de la séance.
Votre animal devra, après cette séance, respecter une période de repos de 2 à 5 jours permettant à son corps de trouver un nouvel équilibre et de s’adapter à sa nouvelle position. Cette période de repos est indispensable, on peut même dire qu’elle fait partie intégrante du traitement.
Nos compagnons à quatre pattes sont tout autant concernés que nous par cette médecine manuelle et pour cause, ils ont comme tous les mammifères des os, des muscles, des viscères, des fascias, etc. L’ostéopathie est donc toute indiquée pour les soulager.
Complémentaire à la médecine vétérinaire, elle soigne les troubles fonctionnels de nos animaux une fois que l’on s’est assuré (le vétérinaire) qu’il n’y avait aucune lésion anatomique (fracture, luxation, lésion viscérale, neurologique etc.).
L’ostéopathe peut alors intervenir sur de nombreux motifs comme des boiteries, des dorsalgies, des problèmes d’aplombs, des troubles viscéraux fonctionnels (diarrhée chronique, cystite chronique, toux chronique inexpliquée, etc.), un travail de récupération fonctionnelle après un traumatisme ou une intervention chirurgicale, des troubles comportementaux, des troubles neurologiques fonctionnels (ex : épilepsie, certains vertiges).
La seule difficulté avec nos amis les animaux est de reconnaitre les signes qui nous indiquent que notre compagnon a besoin d’une séance.
Selon l’espèce de votre animal, je vous propose un récapitulatif des signes et attitudes qui peuvent vous mettre sur la piste
lorsque votre animal a besoin d’une séance :